Abdoul Karim Konaté

le Fondateur du Complexe Scolaire Abdoul Karim Konaté 

#No178

L'éducation est le miracle du développement et tous les pays pauvres ou émergents de notre siècle l'ont démontré. Nous pouvons citer des pays pauvres ou sans ressources minières comme la Corée du Sud, la Chine. Des pays qui étaient inscrits sur la liste des receveurs potentiels de l'aide au développement, il y a un peu plus d'une trentaine d'années. Des pays qui ont relevé le défi du développement en à peine 3 décennies. Nous allons donc parler d'éducation et c'est dans ce contexte que nous allons aborder notre interview avec Abdoul Karim Konaté, Fondateur du Collège Abdoul Karim Konaté avec l'éducation de 50 élèves, en 2007. Grâce sa passion pour l'éducation, son sens des affaires et de l'éthique de travail, le Collège devenu un véritable Complexe Scolaire compte aujourd'hui plus de 500 élèves. Et plus important que le nombre qui reste tout de même un indice édifiant, une culture d'excellence inculquée aux enfants dès le bas âge afin de leur donner toutes les chances de réussir dans un Monde ouvert aux potentiels et aux opportunités.

"Cette manière de voir le monde Abdoul Karim Konaté la doit en partie à ses plus de 20 ans d'expérience dans le monde associatif qui est une véritable école d'apprentissage sur l'humain et la manière de l'accompagner, voire de le construire sur le plan intellectuel."

De nature polyvalente depuis les débuts de son parcours, Abdoul Karim Konaté qui a su bien intégrer son Complexe Scolaire dans la liste des établissements scolaires de référence, grâce à une équipe pluridisciplinaire (équipe pédagogique, ensemble du personnel, élèves, parents d'élèves) forte et efficace, nous montre son leadership. Une notion qui est indissociable de la capacité à faire rêver les autres, les aider à s'accomplir selon lui. Cette manière de voir le monde Abdoul Karim Konaté la doit en partie à ses plus de 20 ans d'expérience dans le monde associatif qui est une véritable école d'apprentissage sur l'humain et la manière de l'accompagner, voire de le construire sur le plan intellectuel. Nous ne pouvons présenter Abdoul Karim sans parler de son parcours politique, notamment au sein du Partie Yelema qui a fait ses preuves dans le paysage politique du Mali. Le Parti a créé en 2021 l'Academy Yelema ouvert à tous les citoyens maliens sans distinction d'appartenance politique ainsi qu'à tous les résidants au Mali. L'Academy propose des modules de formation dans le domaine de la politique, de la culture et des professions techniques. Car toute science humaine s'apprend auprès des Professionnels expérimentés dans leur domaine respectif. Vous êtes un jeune en quête d'orientation ? Vous souhaitez vous lancer dans la politique avec une vision et avez besoin d'un mentor ? Vous souhaitez donner une éducation de qualité à vos enfants mais ne savez pas quelle école choisir ? Vous avez fini les études et cherchez encore du sens à votre parcours et souhaiter intégrer l'Adademy Yelema pour apprendre un métier professionnel qui vous ouvre le marché de l'emploi ? Contactez Abdoul Karim Konaté sur ses comptes :

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Nous vous laissons découvrir à cœur ouvert le Directeur de Campagne de l'ancien Premier Ministre Moussa Mara lors des dernières législatives.

Pouvez-vous vous présenter à nos lectrices et lecteurs s'il vous plaît ?

Je m'appelle Abdoul Karim Konaté, Chef d'Entreprise du Complexe Scolaire Abdoul Karim Konaté basé au Mali, précisément à Bamako, à Lafiabouguou.

Si vous deviez vous définir en 3 mots, que choisiriez-vous de nous dire et pourquoi ces qualités ?

Généralement on n'est pas ce qu'on pense qu'on est. Mais on est toujours ce que les gens pensent qu'on est. Ainsi, on me dit toujours que je suis une personne qui aime :

• la rigueur, parce que dans tout ce que je fais, j'aime qu'il y ait la rigueur, la perfection même si elle n'existe pas. Mais j'aime faire mieux que l'existant.
• l'excellence,
• l'empathie, parce que j'essaie toujours de savoir, ce que les autres ressentent.

Ce sont des qualités qui me définissent en termes d'entrepreneuriat, de leadership, parce qu'un leader ne pourra pas faire ce qu'il souhaite accomplir sans la rigueur. Pour accomplir de grandes choses on ne peut pas se contenter de l'à-peu-près, car l'à-peu-près n'aboutit pas à la réussite dans l'entrepreneuriat. Il faut se fixer un objectif et savoir ce que tu veux pour te donner les moyens d'atteindre ton objectif.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Je commencerai l'évocation de mon parcours, à partir de l'École Primaire à Kayes, dans la première Region du Mali, plus précisément l'École Fondamentale Khasso 1 (primaire), Khasso A (secondaire) et le Lycée Douguou Kolo Konaré de Kays. Après mon parcours au Lycée Douguou Kolo Konaré je suis allé faire le Bac au Lycée de Kita. J'avais commencé la vie associative quand j'étais au Lycée. En 10 ème (seconde) j'étais Membre de l'Association des Étudiants Maliens (AEM). Un de mes Professeurs qui m'accompagnait et m'encourageait dans cette dynamique m'a orienté vers le Club UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture). En 11ième (1ère) j'étais le Vice-Président du Club, puis le Président. Après le Club UNESCO, j'ai adhéré à la Ligue Islamique des Élèves et Étudiants du Mali (LIEEMA). J'étais le Président de la LIEEMA lorsque j'étais encore au Lycée de Kita. En 2001, j'étais le Sécrétaire Général Adjoint à la trésorerie pour le Bureau National de la LIEEMA, puis je suis devenu Trésorier Général. En 2003-2004 j'étais le Président des anciens de la LIEEMA.

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Après le Lycée j'ai étudié dans une Université privée à Bamako, cursus Finance Comptabilité. Comme j'avais toujours l'ambition, depuis le bas âge, de me diriger vers l'entrepreneuriat car dans cette voie, je pourrai faire ce qui me plaît, à savoir développer mes compétences, répondre aux besoins des autres, j'ai donc créé en 2007 le Collège Abdoul Karim Konaté. Avant de créer l'école, j'étais Chef Comptable dans une entreprise spécialisée (un laboratoire digital dans le secteur de la photo). En parallèle je donnais des cours, niveau secondaire tout en poursuivant mes études. En 2010 j'ai adhéré à la Jeune Chambre Internationale du Mali (JCI). Mon parcours au sein de cette Association va de 2010 à 2017. De simple Membre je suis devenu Vice-Président au niveau de l'Association dont j'ai occupé également la présidence locale en 2015. Actuellement je suis Senateur à la JCI. Au de-là de mon parcours associatif, j'ai aussi un parcours politique, j'ai adhéré au Parti Yelema, au sein duquel je suis actuellement le Directeur de l'Academy Yelema, la toute première école créée par un Parti politique au Mali. Sur le plan entrepreneurial, le College Abdoul Karim Konaté est devenu un Complexe Scolaire

Parlez-nous de votre parcours à la Jeune Chambre Internationale du Mali

Mon parcours à la JCI a débuté en 2010, en 2011 j'ai adhéré au Comité Directeur Local. Avant d'être Président de l'Organsation Bamako Élite, j'ai occupé le poste de Vice-Président Exécutif qui a été précédé par le poste de Vice-Président Formation. En 2013 j'ai été reconnu comme étant le meilleur Formateur Senior de la JCI Mali, 2015 mon action locale a été reconnue comme la meilleure coordination d'Afrique et du Monde et l'Organisation a remporté le prix du meilleur projet sur la paix, dans le monde au congrès mondial à Kanazawa.

"On a piloté un projet sur l'accord de paix, c'était le seul projet d'Afrique qui a été reconnu au congrès mondial, pour l'Afrique et le Moyen-Orient. Ce qui m'a permis d'être reconnu comme étant le meilleur Président local de la JCI d'Afrique et du Moyen-Orient à la Conférence des Zones tenue en Afrique du Sud, en 2016. "

On a piloté un projet sur l'accord de paix, c'était le seul projet d'Afrique qui a été reconnu au congrès mondial, pour l'Afrique et le Moyen-Orient. Ce qui m'a permis d'être reconnu comme étant le meilleur Président local de la JCI d'Afrique et du Moyen-Orient à la Conférence des Zones tenue en Afrique du Sud, en 2016. J'ai occupé le poste de Vice-Président National de la JCI qui est découpée en 4 zones au Mali. J'ai eu le poste de Vice-Président National de la Zone 4 (Bamako), puis le poste de Vice-Président Exécutif National en 2017 (sur les Zones 1 et 2). Par la suite, mon parcours a changé au sein de la JCI qui est destinée aux jeunes de 18-40 ans, ayant dépassé la limite de l'intervalle d'âge, je n'ai pas pu devenir Président National. Après 40 ans j'ai reçu le titre de Senateur, un titre honorifique qui permet d'être Membre à vie. Je suis Formateur et donc Chargé de Formation au niveau de la JCI qui regroupe au sein de son organisation plusieurs catégories de formateur :

• Formateur Assistant,
• Formateur Principal, étoile 1 et 2,
• Formateur Concepteur, c'est-à-dire qu'au de-là d'être animateur tu peux créer des modules. Je suis Formateur Concepteur ou Formateur Designer.

En dehors du Mali j'ai eu l'opportunité de former au Burkina et en Côte d'Ivoire.

Parlez-nous du Collège Abdoul Karim Konaté

Le Collège Abdoul Karim Konaté c'est ma première entreprise qui a été créée en 2007. Il regroupait le cycle primaire et le Collège. Actuellement le Collège s'est développé, j'ai donc créé le Complexe Scolaire. En 2007 l'établissement comptait 57 élèves, du Primaire au Collège. Aujourd'hui le Complexe compte plus de 500 élèves. On a créé le Lycée privé Abdoul Karim Konaté. Il y a le Jardin d'Enfants dont je suis Promoteur, Fondateur et au sein duquel je suis actionnaire avec d'autres personnes. Le Complexe s'est développé dans le cadre d'une vision, avec des objectifs. Ce qui est indispensable dans tout projet. Une démarche nous a permis de nous développer progressivement. Nous comptons aller au-delà en nous développant, étape par étape. Au début j'étais Directeur Promoteur, actuellement chaque école a son Directeur et j'ai pour rôle de superviser l'ensemble des établissements. Je tiens à préciser que nous avons atteint un tel niveau de réussite grâce à la rigueur.

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Au Mali, malheureusement les gens cherchent à obtenir le papier plutôt que des compétences (ou le niveau), ce qui fait notre différence, dans la mesure où notre équipe mise sur une éducation de qualité afin de former les élèves et leur permettre d'avoir le niveau. Dans nos établissements, tu ne pourras jamais atteindre un niveau supérieur sans avoir la moyenne requise, c'est ce que nous disons aux parents. Nous leur offrons 2 options : faites en sorte que votre enfant travaille pendant l'année scolaire ou accepter l'échec de l'enfant à la fin de l'année. Si l'enfant est admis, il passe en classe supérieure ou l'enfant reprend la classe s'il n'a pas été suivi comme il faut pendant l'année scolaire par les parents, en dehors du travail de l'équipe pédagogique. On ne fait pas avec le sentiment en matière d'éducation quel que soit notre degré d'empathie. Dans ce contexte seul comptent la rigueur et le sérieux. Depuis qu'on a créé le Collège ce sont ces valeurs qui nous permettent d'être parmi les meilleurs établissements. À titre d'anecdote je me souviens qu'avant de créer le Lycée, il y a un des Promoteurs de Lycée qui me dit quand il reçoit mes élèves qu'il est à l'aise dans leur éducation car ils ont une bonne base. Je peux dire avec fierté que nos élèves arrivent suffisamment formés au Lycée, et cette étape se passe bien en général. Ils ont une base car la formation est qualitative. Les résultats du DEF BPC ont toujours été une réussite. L'année dernière on avait 44 élèves candidats, on a eu 43 admis et 60 % des élèves avaient la mention. Cela a été possible grâce au sérieux et la rigueur.

Que pouvez-vous nous dire à propos de Yelema Academy

L'Academy Yelema est une école de formation que le Parti Yelema a créée lors de son dernier congrès, en Décembre 2020. C'est une école de formation politique, culturelle et technique. L'école a été créée par le Parti mais elle a le statut d'une structure associative autonome (sur le plan juridique et moral) du Parti. La structure est ouverte à tout citoyen sans distinction de bord politique. L'école a d'ailleurs été fondée avec cette philosophie chère à Yelema : un Parti politique ne se résume pas seulement à la conquête des postes politiques. Un Parti politique est créé pour conquérir la magistrature suprême qui est la présidence, mais tu ne pourras jamais diriger un pays si tu n'as pas des citoyens prédisposés à la bonne gouvernance. Chez Yeleman nous voulons former les citoyens en les accompagnant vers l'autonomie, d'où l'objectif de proposer des formations techniques et professionnelles qui leur permettront de créer de l'emploi, générer des richesses. Selon moi on ne peut pas parler d'une citoyenneté qualitative sans connaître nos valeurs, d'où l'importance de la formation culturelle. Il faut que nous arrivions à apprendre et enseigner nos cultures, développer nos richesses culturelles. C'est ce qui permet de construire un pays. De sa création à l'heure actuelle, nous avons formé au sein de l'Academy même, 50 Formateurs : l'objectif est de former des personnes (déjà qualifiées ou non) à la culture professionnelle de l'Academy. Par exemple tu peux être bon dans ton domaine, mais il faudra être formé par des Formateurs de l'Academy aux chartes, fonctionnement et méthodes de l'Academy pour pouvoir être certifié comme étant un Formateur de l'Academy Yelema. Ce qui te permet de former dans le cadre de ta discipline la population, conformément aux certifications de l'Academy. Aujourd’hui il y a 50 Formateurs certifiés qui ont formé les membres du bureau national de Yelema sur les valeurs et les principes du Parti. Parce qu'un Parti politique doit avoir des valeurs et des principes. Si le Parti n'a pas ces choses ou s'il ne les applique pas, cela crée des tensions et des incompréhensions. Yelema qui veut occuper la magistrature suprême ne peut pas se permettre cela. Il devient donc nécessaire pour l'ensemble des membres d'avoir une vision globale et parler le même langage.

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Avec la loi électorale qui vient d'être promulguée, l'Academy a jugé nécessaire que les responsables de Parti, le bureau national des jeunes, le bureau national de la femme et les 50 Formateurs soient bien outillés pour la réalisation de leurs actions. Au de-là d'être la première école créée par un Parti politique, nous sommes la première structure qui a conçu ce programme de formation et de sensibilisation des acteurs au respect de la nouvelle loi électorale, 10 jours seulement après sa promulgation. L'objectif est de donner une longueur d'avance à nos militants mais aussi à l'ensemble des acteurs cités, une marge d'actions à la lumière de leur connaissance approfondie sur la loi électorale qui est faite, en réalité pour que les Partis politiques se l'approprient de la bonne manière.

"On veut promouvoir la politique de terrain en dehors de Bamako ou dans les milieux d'élites, à travers un programme de formation dans les villages pour être en contact avec la population pour leur expliquer le principe de la démocratie, ses principes, les faits et les actualités du pays. C'est pour que nos 50 Formateurs viennent de partout dans le Mali et pas seulement de Bamako. "

Un Responsable de Parti Politique doit être bien outillé pour pouvoir l'expliquer aux autres. C'est une session que nous avons organisée récemment. Il y a d'autres activités en cours comme le développement de partenariat avec des chaînes de télé, car les médias sont importants aujourd'hui pour parler de citoyenneté. Nous sommes en partenariat avec de grandes écoles par ce que, généralement les gens adhèrent à la politique mais ils ignorent souvent le bord politique du Parti auquel ils adhèrent. Yelema ne fait pas exception à cela. On pense qu'il n'y a que 2 ou 3 courants politiques, un peu comme en Occident (Droite, Gauche, Centre). Mais la connaissance (du comment et du pourquoi) de cette composition est ignorée par le grand public, lorsqu'il s'agit de l'appliquer en termes de programme de société, d'où l'importance d'aller dans les grandes écoles et les universités pour expliquer cela aux étudiants qui sont les éléments indispensables de la politique, dans la logique de la constitution citoyenne. On veut promouvoir la politique de terrain en dehors de Bamako ou dans les milieux d'élites, à travers un programme de formation dans les villages pour être en contact avec la population pour leur expliquer le principe de la démocratie, les faits et les actualités du pays. C'est pourquoi nos 50 Formateurs viennent de partout dans le Mali et pas seulement de Bamako.

Citez-nous un ou quelques échecs et les leçons apprises par vous

Pour moi l'échec n'existe pas. Selon moi quand on parle de quelqu'un d'expérimenté, qui a réussi, c'est souvent cette personne qui a su transformer les échecs en opportunités. Concernant les obstacles que j'ai rencontrés dans mon parcours je vais commencer par l'entrepreneuriat. Lorsque j'ai fondé le Complexe Scolaire, mon premier obstacle était lié à un problème d'effectif. Une entreprise qui n'arrive pas à se développer a forcément des problèmes. On avait 50 élèves, il fallait payer les salaires. Ce qui était difficile au début mais on a réussi à le faire. Ensuite il fallait impliquer de la bonne manière le personnel et les parents d'élèves dans la gestion de l'école, ce qui nécessite un management complexe.

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Nous avons su transformer ces challenges en opportunités pour chacun (le personnel, l'élève et le parent d'élève) afin d'amener l'entreprise à ce niveau. Ainsi pour moi on n'a pas connu d'échec mais des expériences qui nous ont amenés à nous développer et toujours nous rapprocher de l'excellence. En parlant d'épreuves et non d'échec, je mentionnerai mon parcours scolaire, notamment, le Bac (Série Scientifique G) que j'ai fait trois fois avant de l'obtenir. Je transforme toujours les difficultés en opportunités. Mon échec au Bac m'a permis de quitter le Lycée de Kayes pour celui de Kita, c'est dans cet établissement que je suis devenu le Président local de la LIEEMA. Si j'étais resté à Kayes ou si j'avais eu mon Bac du premier coup je n'allais pas avoir une telle expérience dans le secteur associatif. Au regard de mon parcours ces échecs étaient des opportunités.

Quels sont vos projets d'avenir ?

Nous voulons hisser le Complexe Scolaire au statut d'école de renommée internationale. J'aimerais aussi me lancer dans l'agrobusiness. Enfin pouvoir faire de la politique une source d'inspiration (et non de déception) pour la jeunesse et pour l'Afrique en ce qui concerne mes objectifs politiques.

Si vous deviez remercier quelques personnes, qui sont-elles et que représentent-elles pour vous ?

Je remercie :

• mes Parents, avec le ressenti à la hauteur des sentiments que je leur témoigne,
• Tonton Oumar Samba Diallo (que Dieu l'agrée) qui n'est plus, qui a cru à mes potentiels, il m'a permis de créer le Collège Abdoul Karim Konaté. Au de-là de son parcours entrepreneurial, il était une source d'inspiration, un modèle politique à Kayes et dans le Mali. Il a commencé la politique du temps du Président Moussa Traoré, jusqu'à son dernier souffle.
• mes Épouses, et comme on dit toujours il y a des parcours qui nous permettent d'aller encore plus loin. Dans ce cadre je souhaiterais remercier ma Femme Docteur Mariam Sidibé que j'ai d'abord connu de façon professionnelle, avant de nous marier et d'associer l'aspect familial et professionnel. Ce qui est une autre expérience de vie.
• l'ancien Premier Minsitre et aussi l'ancien Président du Parti Yelema, Moussa Mara qui m'a fait confiance et qui a fait de moi son Directeur de Campagne aux élections législatives. Au de-là de ça je fais partie des rares personnes qui le représentent, où le besoin est nécessaire, quand il est en déplacement en dehors de Bamako, Cela est une marque de confiance remarquable. Je le remercie de m'aider sur mon parcours politique.

Quelles sont les 3 qualités d'un leader ?

Les gens ne suivent pas un leader par plaisir de le suivre. On suit toujours quelqu'un parce qu'on veut rêver. Quand tu n'as pas de rêve, tu n'es pas un Leader. On va te suivre pour un rêve, une vision (et la feuille de route raisonnable pour sa concrétisation) afin de pouvoir voyager (à travers l'imagination et l'action). Mais pour cela il faut se donner les moyens, développer les stratégies pour pouvoir atteindre sa vision. Tu ne peux pas le faire en oubliant ceux qui sont autour de toi. Pour moi le Leader doit avoir :

• une vision,
• la stratégie,
• à l'esprit la maturité nécessaire qui permet de comprendre celui avec qui on collabore, chercher à anticiper son besoin, répondre à ses besoins. C'est ce qui permettra d'aller de l'avant.

Un Leader sans une vision et un rêve, devient un Manager. Un Manager a pour mission d'exécuter un ordre et un plan d'action. Je le répète, le Leader a pour rôle de faire rêver les gens, les faire voyager, les aider à atteindre leurs objectifs. Ce que je dis généralement : un Leader doit être un miroir qui aide les gens à dépasser leur limite. On ne se met pas en face de la glace pour se rappeler ses limites, mais pour soigner son image, améliorer ce qui ne va pas, donc le Leader doit être ce genre de personne.

Que pouvez-vous conseiller aux jeunes générations pour atteindre leurs objectifs?

Je conseille à la jeunesse de savoir :

• d'abord ce qu'on veut dans la vie. Tout le reste n'est que du détail. Si tu ne sais pas ce que tu veux. Tu permettras toujours aux gens de faire de toi ce qu'ils veulent, donc tu seras toujours un suiveur. Mais si tu sais ce que tu veux. Tu dois avoir des stratégies pour atteindre ton objectif, donc il faut toujours savoir ce qu'on veut dans la vie.
• qu'on ne pourra jamais être au sommet sans franchir les marches qui sont les obstacles de la vie.
• transformer les obstacles en opportunités et de se mettre en tête qu'on ne perd jamais, on apprend. Mais pour apprendre quelque chose il faut savoir ce que tu veux. Comme on dit, un enfant apprend ce qu'on lui demande de faire mais un adulte apprend ce dont il a besoin. Il faut éviter de faire les choses par principe et les faire, plutôt, par besoin. Tu fais les choses en fonction de tes besoins, avec les moyens nécessaires. Mais si tu te limites à respecter les principes, tu ne feras que du copier-coller.

Il s'agit de se dire : voilà les principes de la société (je dois rester dans ces limites) mais ces principes vont avec des valeurs et généralement je dis, un Homme c'est une identité et des valeurs. Des valeurs tu dois les avoir, mais si tes valeurs arrivent à changer tes principes c'est que ce ne sont plus tes valeurs. Tes valeurs peuvent être adaptées pour faciliter la vie en société, collaborer avec les autres. Mais ces valeurs ne doivent pas changer tes principes sinon tu deviendras une autre personne avec une identité différente. Pourtant ton identité c'est ce qui te détermine, c'est ce qui façonne ton objectif. Donc il faut avoir un objectif dans la vie, savoir où nous voulons aller. On peut s'inspirer d'une personne, mais ne jamais marcher sur les pas d'une personne ou ne jamais essayer d'être cette personne. Quand tu veux être un Artiste, on te dira : chante, danse et parle comme cette personne mais sache que tu es différente d'elle. Tu peux t'inspirer d'elle pour forger ton chemin et savoir ce que tu veux être.

Citez 3 bienfaits immédiats de l'entrepreneuriat pour l'Afrique ?

Quand on parle d'entrepreneuriat on parle de l'objectif de générer des richesses. Celui qui pense que l'entrepreneuriat c'est du bénévolat, faire plaisir il n'est plus dans la réalité entrepreneuriale. Tu crées l'entreprise pour un objectif bien défini, c'est créer de la richesse. Avec tout ce qu'on a développé en termes de système capitalistique pour le développement d'un Pays, l'entrepreneuriat est la seule chose qui nous permette de faire ce qu'on veut.

"Tu crées l'entreprise en fonction du besoin de la masse populaire. Afin de répondre au besoin de ta communauté, mettre en place un processus de création de la valeur et donc de la richesse, ce qui se traduit par l'existence des entreprises dans la société. "

Tu crées l'entreprise en fonction du besoin de la masse populaire. Afin de répondre au besoin de ta communauté, mettre en place un processus de création de la valeur et donc de la richesse, ce qui se traduit par l'existence des entreprises dans la société. L'entrepreneuriat permet aussi de pouvoir lutter contre l'insécurité. Après les besoins primaires (avoir un toit, manger, boire, s'habiller), le besoin le plus urgent c'est la sécurité, qui permet de protéger ce besoin primaire.

Donc le but de l'entrepreneuriat c'est :

• de créer de la richesse pour l'Afrique (développer l'Afrique, réduire le chômage).
• de répondre au besoin de la communauté,
• la sécurité à travers la lutte contre le terrorisme.

Quelle est la citation parfaite qui résume votre vie?

"Un Homme c'est une identité et des valeurs." On doit savoir qui nous sommes, quelles sont les valeurs qui sont propres à nous ? Est-ce que mes valeurs vont avec la société ou pas ? Si tu sais que tu dois être avec les gens pour être comme eux, c'est ce que tu n'existeras plus. Donc je dis toujours, un Homme c'est une identité et des valeurs, ayons toujours des valeurs pour garder notre identité.

Quelques mots sur Arcare Concept 

Nous sommes dans un monde où le numérique globalise l'espace, pour reprendre l'expression selon laquelle le Monde est devenu un gros village, où tout le monde doit se connaître. Dans ce contexte tu ne peux rien faire seul sans les autres. Un entrepreneur, un homme politique, un homme public, travaillent pour la réalisation et la diffusion de leurs visions, ce qui est rendu possible aujourd'hui grâce à internet et les différents formats qu'il offre et dont il faut utiliser avec la bonne manière. Dans la logique selon laquelle les Médias digitaux ne sont pas très développés en Afrique, il devient urgent de commencer par quelque chose. Les initiatives comme Arcare Concept sont à encourager.

"Peut-être aujourd'hui on pense que ce n'est pas grand mais dans 2 ou 3 ans, cela sera différent. Mais pour y parvenir il faut que chaque personne interviewée arrive à se considérer comme un Actionnaire qui participe à la croissance de l'entreprise et l'aider à grandir. "

Les pionniers sont ceux qui doivent être accompagnés, motivés, soutenus à travers le partage et la diffusion. Je trouve que le Concept est bien pensé parce que si chaque personne arrive à vous proposer 2 ou 3 Contacts, cela participe à une chaîne de croissance et de réseautage. Je pense aussi qu'il ne faut pas s'attendre seulement à recevoir, il faut aussi savoir donner. De telle sorte que les personnes qui auront cette opportunité de faire connaître leurs entreprises et leurs structures vous aident en retour en vous proposant des contacts car au final l'objectif c'est de commencer petit et devenir par la suite une référence dans son domaine d'activité. Peut-être aujourd'hui on pense que ce n'est pas grand mais dans 2 ou 3 ans, cela sera différent. Mais pour y parvenir il faut que chaque personne interviewée arrive à se considérer comme un Actionnaire qui participe à la croissance de l'entreprise et l'aider à grandir.

Si vous deviez recommander notre blog à 3 personnes qui incarnent le leadership autour de vous, qui sont-elles et quelles sont leurs activités ?

Je recommande :

• Fété Bertin, un Ami qui est dans la formation consultation, que j'ai coaché et qui figure parmi l'un des grands formateurs de cabinet de consultation au Mali. C'est un jeune dynamique et audacieux.
• Kaba Diop, un Entrepreneur dans le domaine de l'Éducation, il a un potentiel impactant dans de nombreux domaines et il pourra contribuer au rayonnement de votre média,
• Docteur Youssouf Diawara, le Président du Parti Yelema qui est Chef d'entreprise dans le domaine de la santé, notamment dans le secteur de la pharmacie. Il est aussi Entrepreneur dans le domaine agricole et dans la restauration.

Fété et Kaba sont originaires de Bamako mais Youssouf vient de Mopti, l'intérieur du pays. Je pense que ces personnes peuvent vous être utiles.

Soumaïla DIAKITE

Soumaila Diakité est le Fondateur de la start-up Arcare Concept. Il est spécialisé dans la création, le conseil et l'accompagnement des entrepreneurs, notamment dans leur communication et leur stratégie digitale. Il anime également des formations dans la communication digitale des institutions (Collectivités Publiques, Associations, Professions Liberales et Entrepises). Les tarifs sont indicatifs et s'adaptent aux réalités économiques des pays où sont situés nos collaborateurs (France, Mali, espace francophone).

Contacts : soumaila.diakite@gmail.com / Téléphone : 0033 6 65 57 09 87 / Région Hauts-de-France, France

Arcare Concept - Le Blog est un blog dédié à la promotion, la valorisation, la mise en lumière des accomplissements sur le plan individuel et collectif. Il s'agit d'une campagne stratégique (sur le court, moyen et long germe), une institution de guerre économique au service des talents, des leaders, des parcours singuliers, des projets et des entreprises qui concourent au rayonnement de l'espace francophone. Notre média souligne avec attention son intérêt pour la diversité, notamment les personnes issues de la communauté africaine qui osent faire bouger les lignes pour montrer une autre Afrique. Une Afrique qui se traduit par l'ambition, la créativité, l'humanité, la promotion de la culture de l'excellence, l'évolution (dans le bon sens) mais aussi le partage des valeurs traditionnelles et ancestrales (utiles) sans oublier la modernité. Grâce à ce blog nous avons interviewé des hommes et des femmes aux parcours fascinants. Des exemples de réussite sur nos territoires, parmi la diaspora africaine à travers le monde et dans de nombreux domaines (beauté, cinéma, musique, santé, beauté, communication...). La puissance des médias est humainement, socialement, économiquement illimitée dans un contexte d'avènement des technologies de l'information et de la communication. Les Africains d'origine et ceux de la diaspora doivent donc s'unir pour faire bloc, à ce manque de présence (active) de leur part dans la sphère médiatique car ils sont peu ou pas représentés. Entre les deux perspectives nous avons une communauté mal représentée par les médias qui sont rarement bienveillants (dans un cas) ou peu compétents en la matière (dans d'autres cas) car ignorants face à nos réalités.

"Les Africains d'origine et ceux de la diaspora doivent donc s'unir pour faire bloc, face à ce manque de présence (active) de leur part dans la sphère médiatique car ils sont peu ou pas représentés. Entre les deux perspectives nous avons une communauté mal représentée par les médias qui sont rarement bienveillants (dans un cas) ou peu compétents en la matière (dans d'autres cas) car ignorants face à nos réalités."

La communauté africaine a besoin de médias comme Arcare Concept - Le Blog qui facilite la promotion ainsi que la valorisation du parcours de ses invités, celle de leurs produits, services ou professions sans oublier que nos contenus favorisent le réseautage et la mise en relation entre les professionnels. Enfin ce qui fait la spécificité du média Arcare Concept - Le Blog c'est notre politique RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises cliquez sur Modibo Charity Concept, pour en savoir plus) qui consiste à promouvoir financièrement des porteurs de projet à travers la rédaction d'articles de ce genre pour les entreprises, les associations, les collectivités territoriales, les start-up, la société civile et les porteurs de projet. Avec notre rémunération nous finançons un porteur de projet (ou plusieurs). Le financement de ces projets se fait sur 2% de nos ressources financières par article écrit.

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Avec plus de 170 articles à notre actif, la connaissance du terrain et les aspirations de la jeunesse, nous sommes arrivés à la conclusion, chez Arcare Concept - Le Blog, que l'Afrique n'est plus effrayée par le succès, avec ou sans les diplômes qui créent un décalage dévalorisant entre le monde francophone et la population active. Durant des années ce décalage emprisonne les potentiels, étouffe les perspectives, détruit des avenirs dans l'espace francophone et plus particulièrement dans l'Afrique francophone. Ce décalage qui consiste à croire que c'est le diplôme qui fait la réussite, détermine, souvent de façon réductrice, les aptitudes des hommes et des femmes qui les acquièrent. Pourtant le pourcentage de jeunes diplômés (et multidiplômés) ne cesse de s'accroître au sein de la communauté des chômeurs et des personnes sans perspectives d'avenir.

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Tandis que les jeunes ambitieux qui connaissent leur valeur et savent mettre en valeur leur compétence ainsi que leur portefeuille (d'adresses) arrivent à exceller dans leur domaine professionnel, avec ou sans diplôme classique. Ceux qui frappent aux bonnes portes, au bon moment, qui bravent des obstacles inimaginables finissent par développer une grande empathie pour les autres.

"Ils finissent par développer un leadership à cause de leur expérience humaine qui les fait mûrir et surtout à cause des épreuves que l'écolier ou l'étudiant ignorent tout simplement, à l'exception de ceux qui ont eu un parcours extraprofessionnel dynamique. Parler de cette réalité encore mal comprise par nous (les francophones) pour espérer en sortir sur le moyen et long terme nous semblait nécessaire. De ce fait il devient urgent de songer aux solutions pour résoudre cette réalité vis-à-vis de laquelle nos pays accusent un grand retard, malgré des prises de conscience constatées.

Ils finissent par développer un leadership à cause de leur expérience humaine qui les fait mûrir et surtout à cause des épreuves que l'écolier ou l'étudiant ignorent tout simplement, à l'exception de ceux qui ont eu un parcours extraprofessionnel dynamique. Parler de cette réalité encore mal comprise par nous (les francophones) pour espérer en sortir sur le moyen et long terme nous semblait nécessaire. De ce fait il devient urgent de songer aux solutions pour résoudre cette réalité vis-à-vis de laquelle nos pays accusent un grand retard, malgré des prises de conscience constatées.

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