Fatoumata Boubou Koita : celle qui remet le lait malien au gout du jour

#No122

Notre premier article de Juin 2020 va porter sur le parcours très inspirant d'une jeune femme responsable, créative, soucieuse de l’intérêt générale, slasheuse (agissant dans plusieurs domaines professionnels) et surtout engagée. Journaliste de profession et entrepreneure dans le secteur porteur de l'agro-alimentaire, notamment le secteur laitier, Fatoumata Boubou Koita n'est pas moins active dans sa vie extra-professionnelle à travers ses engagements associatifs teintés d'une volonté politique, dans l'objectif de participer au développement de la société malienne qui doit faire face à énormément de défis. Pour elle, l'épanouissement ne doit pas être une affaire des seuls privilégiés de la société mais celle de tous, selon sa place et son besoin, avec les moyens existants qui sont loin d'être illimités.

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Oui! Le développement n'est pas une utopie pour cette fille d'ancien Député, qui a grandi avec le sens de la responsabilité et du devoir envers son prochain. Polyglotte, celle qui aime montrer la richesse et la diversité de nos langues, à travers sa capacité à changer d'une langue à une autre, s'est confiée sur l’état actuel du secteur agro-alimentaire, plus précisément celui du secteur des produits laitiers qui font partie de l'alimentation de base du malien, quelque soit son origine et sa catégorie socio-professionnelle. Plus qu'un produit alimentaire, le lait fait partie de la culture malienne. Aliment symbolique lors des 3 grands événements dans la vie d'un individu, à savoir la naissance, le mariage, le décès et symbolisant la pureté, la fécondité et la joie, il est présent dans la quasi-totalité des célébrations, sans oublier son usage quotidien.

Fondatrice de l'entreprise Lait Honorable qui propose plusieurs gammes de produits et de sous produits laitiers, Fatoumata Boubou Koita nous démontre l'importance de ce secteur pour un pays de tradition agro-pastorale comme le Mali. Elle ouvre le débat intéressant sur la restructuration de ce secteur à l'ère de la modernité et du digitale lorsqu'on sait qu'en occident les futurs entrepreneurs dans le monde agro-alimentaire ont un bagage technologique digne de celui d'un geek. Ayant cultivé un caractère trempé dans l'estime de soi, la confiance en soi et aux autres, rien ne semble empêcher Fatoumata Boubou Koita de révolutionner ce secteur, sur le moyen et long terme, grâce à la force de l'union, de l'organisation et de la formation. Celle qui se soucie de l'épanouissement et du commerce équitable profitable à chaque intermédiaire collaborateur dans la transformation du lait, ce qui va des conditions de travail des Bergers qui s'occupent des vaches à ceux qui sont chargés de la mise en bouteille des produits finis, a pour seul credo la phrase en or de son regretté Père qui lui disait : "l'action vaut mieux que la parole".

Si vous avez besoin de produits de qualité pour vos occasions, si vous souhaitez soutenir une entreprise qui s'inscrit dans le développement durable à travers ses valeurs éthiques et sociales ou encore si vous désirez financer ou accompagner professionnellement le potentiel de cette jeunesse dynamique, entreprenante alors contactez Fatoumata Boubou Koita sur :

•  LinkedIn,
• Twitter et,
• Facebook,

Son équipe aura grand plaisir à répondre à vos questions et répondre à vos attentes.

Pouvez-vous vous présenter à nos lectrices et lecteurs s'il vous plaît ?

Djamwali (bonjour en Peul)/Bonjour, je suis Fatoumata Boubou Koita PDG de la Maison Du Lait Honorable et Journaliste de formation. Le nom de mon entreprise ''Lait Honorable" vient du surnom de mon Papa, ancien Député, qui était appelé par le surnom "Honorable" de son vivant. L’appellation Boubou Lait étant déjà prise par une autre entreprise, j'ai donc misé sur la Maison du Lait Honorable. De plus j'ai pour ambition de faire de cette entreprise spécialisée dans la transformation des produits laitiers, une entreprise de référence au Mali, en Afrique de l'ouest voire dans le Monde.

Si vous deviez vous définir en 3 mots, que choisiriez-vous de nous dire et pourquoi ces qualités ?

Je suis :

• sincère, parce que je me dis que c'est important d'être honnête avec les gens. Quand on est sincère on ira très loin.
• responsable, parce que depuis le décès de mon Papa, je me suis dis que c'est fini pour moi, qui va m'aider? Un jour je me suis dis qu'il faut que je me lève parce que je peux aussi aider, changer une situation et depuis ce jour j'ai été responsable parce que je sais d'où je viens, qui je suis, je connais mes limites et je fais tout pour qu'on les respecte. 
• un peu têtue, quand j'ai une idée dans la tête, tout de suite il faut que ça se réalise. Si ça marche tant mieux si ça ne marche pas au moins j'ai appris quelque chose. 

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

J'ai un Master en Marketing Communication et un DUT en Journalisme de l'Institut Privé Sinom Finance Management International de Bamako. Après l'obtention de mon diplôme j'ai eu à travailler au sein du Groupe Africable Télévision (Maisha TV), en tant que Présentatrice télé au sein du groupe media Énergie puis en tant qu'Animatrice, Reporter et Journaliste dans le groupe Arc en ciel (bamakonews), enfin à l'Office Radio Télévision du Mali TM2 en tant que Journaliste stagiaire. Je suis aussi très active dans la vie sociale, en tant que:

• gagnante de Femme d'ambition du Mali en 2019 avec un projet dans le domaine de l'agroalimentaire, plus précisément le secteur laitier,
• lauréate du concours d'art oratoire en 2019 organisé par le réseau des femmes féministe de l'Afrique de l'ouest,
• Présidente fondatrice du Mouvement Mali Propre,
• Secrétaire générale de l'Action pour la Gouvernance et la Démocratie en Afrique "AGD-Afrique ",
• Alumni au programme de stage des "centres francophones des lions clubs de France" en 2018,
• Alumni au programme "Génération à venir" 2019 au Mali,
• Alumni au programme Business entrepreneurship "Yali Dakar" 2019, session 16,
• Alumni de l'Académie de leadership du Mali 2019.

Lire aussi : Arcare Concept : pourquoi nous choisir?

Parlez nous de l'entreprise Lait Honorable ainsi que des gammes de produits et services que vous proposez.

J'ai créé l'entreprise Lait Honorable grâce à mon Père qui m'a transmise son amour pour le lait. Par ailleurs j'estime que le secteur laitier au Mali est un secteur en construction (face aux enjeux de mondialisation). Il est sous exploité en termes d'innovation concernant les produits laitiers et leurs dérivés. Ainsi, pour honorer sa mémoire, j'ai donc décidé de créer l'entreprise "La Maison Du Lait Honorable". Une entreprise qui transforme, conserve et commercialise des produits laitiers 100% naturels et made in Mali (fais au Mali), à travers la fabrication du :

• lait frais pasteurisé, 
• lait caillé , 
• yaourt,
• fromage et,
• beurre. 

Dans l'objectif de répondre à la demande croissante des produits laitiers par une population malienne qui augmente chaque année, l'entreprise La Maison Du Lait Honorable porte l'ambition d'offrir des produits laitiers de meilleures qualités tout en redynamisant l'élevage, notamment, avec une forte participation des femmes dans le secteur laitier. Pour l'instant, l'entreprise offre deux gammes de produits. Il s'agit du lait frais et du yaourt. Deux gammes de produits qui sont composées de plusieurs dérivés de sous produits. La gamme de produits liés à la famille du lait est composée de :

• lait frais Honorable,
• lait caillé Honorable,
• lait diabétique sans sucre Honorable. 

• yaourt Honorable nature,
• yaourt Honorable aromatisé simple,
• yaourt Honorable aromatisé fruités. 

Nous avons développé nos gammes afin de les rendre accessibles à un grand nombre de consommateurs avec des goûts différents et un pouvoir d'achat qui change d'une catégorie socioprofessionnelle à une autre. Grâce à notre politique de diversification nous avons su proposer pour le plaisir de nos clients, des produits qui vont de 125 Fcfa à 2 000 fcfa, compte tenu des ingrédients (nécessaires à chaque produits), son utilité (pour des raisons de santé comme lait pour les diabétiques par exemple) ou son packaging (emballage). Ainsi nous tarifons 1 litre de lait de vache selon qu'il soit en :

• bocal de verre à 2 000 Fcfa,
• bouteille à 1 000 Fcfa,
• sachet à 600 Fcfa,
• demi à 300 Fcfa,
• quart à 125 Fcfa.

Pour 1 litre de yaourt en :

• bocal de verre : 2 000 Fcfa, 
• bouteille : 1 000 Fcfa, 
• sachet : 600 Fcfa,
• demi : 300 Fcfa, 
• quart : 125 Fcfa. 

Les produits sont disponibles en vente directe à Sarambougou/Marseille mais aussi en livraison à domicile partout dans la Ville de Bamako. Bientôt nous comptons ouvrir un premier local au centre ville. Nous planifions également de distribuer nos produits dans tous les supermarchés de la capitale.

Lire aussi : Modibo Diakité, l'adepte d'un Mali prospère

En tant que Professionnelle du secteur agroalimentaire au Mali, pouvez vous nous parler du secteur spécifique du lait au Mali ? Quels sont les enjeux de ce secteur et qu'est ce qu'il peut apporter comme valeur ajoutée au Mali, en Afrique de l'ouest et dans le monde ?

Je pense que je ne suis pas une professionnelle avec grand P parce que je continue de me former, c'est important. Quand on veut évoluer dans un secteur il faut se former, maîtriser certaines choses, si nous voulons être excellent. Au Mali, nous savons que le Lait est un produit très consommé dans tous les ménages. Aujourd’hui, la majorité de la population veut consommer des produits laitiers de meilleure qualité, avec un gout naturel (et avec moins d'ajouts industriels dénaturant le goût). Ce qui souligne toute la place importante de ce secteur dans la société et dans l'économie malienne. Un secteur qui a besoin de jeunes entrepreneurs pour innover dans tous les aspects de ce secteur. Cela peut concerner :

• l'encouragement de l'État à travers des subventions encourageantes au profit des entreprises de production et de transformation laitière. Une action qui poussera de plus en plus de jeunes à se lancer dans ce secteur dans l'objectif de réguler l'offre encore insuffisante face à la demande qui ne cesse de croître. 
• le besoin d'innovation dans ce secteur au grand potentiel. Cela peut concerner l'innovation dans les moyens de production, de distribution, la démarche qualité mais aussi dans la fabrication des recettes comme c'est le cas dans les pays développés où l'on voit des entreprises qui oeuvrent dans le secteur laitier, proposer des gammes sans cesse renouvelées en termes de goûts et d’ingrédients.  
• la valorisation du lait local pour les maliens et pourquoi pas à l'international.

Je pense que les enjeux sont nombreux. L'État doit communiquer avec les éleveurs afin de mettre en place une feuille de route qui facilitera la fourniture, la distribution, la transformation et la commercialisation du lait. Une feuille de route qui favorisera l'innovation dans le secteur, sur le moyen et long terme. Le Mali est dans une posture émergente en termes d’innovation, comparé aux pays occidentaux, notamment la France, où les entreprises spécialisées dans le secteur du lait, innovent sans cesse en termes de recettes à base de lait. Le Mali ne pourra combler ce retard et devenir une référence dans ce secteur (celui de l'agro-alimentaire) qu'à l'aide de programmes de formation et de financement. Un adage malien dit que : "la terre ne ment pas'', pour ma part, j'ai la conviction que l’élevage ne ment pas car l'élevage est :

• un secteur d'avenir pour le Mali, 
• une activité digne comme toute autre activité humaine, il faut donc lui donner les moyens de se développer, 
• un tremplin pour lutter contre la famine qui existe encore chez nous, 
• un moyen de faire rayonner le "made in Mali" dans le monde et,
• un moyen stratégique d’asseoir le soft power (pouvoir d'influence) malien dans le monde, à travers la promotion de nos recettes à base de lait.

Mais pour cela il faut une introspection commune de la part de tous les acteurs concernés. Il s'agit d'une introspection administrative (une responsabilité incombant à l'État), financière, territoriale, solidaire et sociale qui permettra à chacun d'apporter sa pierre à l'édifice, dans la durée et pour le bien de tous.

Quand on prend le secteur laitier au Mali, la première difficulté se situe au niveau de l'approvisionnement, c'est très difficile de s'approvisionner. Souvent on a le lait mais pas en qualité ni en quantité. Nous ne pouvons pas répondre tous seuls à ces problématiques sans l'intervention de l'État. En effet ce dernier doit aider et accompagner les entreprises, les coopératives, les investisseurs, l'ensemble du réseau professionnel œuvrant dans ce secteur. Un accompagnement qui requiert des droits mais aussi des devoirs pour chaque partie, à savoir l'État malien et les acteurs du secteur laitier que nous sommes. Pour moi, l'organisation annuelle de la journée du lait ne doit pas être une simple journée pendant laquelle on parle du secteur laitier et sommairement de certains professionnels du secteur. Elle devrait être une journée dépositaire d'actions concrètes pour l'amélioration des conditions globales de travail pour l'ensemble des acteurs de ce secteur clé pour le Mali.

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Une journée qui permettrait de faire un inventaire des actions réalisées (en un an voire plus) par les acteurs tout en mettant en place (pour l'étape suivante) des indicateurs de suivi en termes de performance et une politique d'amélioration des processus,de production et leur impact. Par exemple, aujourd'hui c'est bien de consommer du lait en poudre mais c'est encore mieux de consommer le lait bio, riche en vitamine, protéine et meilleure pour la santé, il mérite donc d'être mis en avant. Nous avons aussi le cas des éleveurs de lait qui n'arrivent pas à vivre de leur travail. Ils n'ont pas le bagage nécessaire pour bien commercialiser leurs produits dans un contexte de mondialisation dans lequel ils n'ont pas tous les outils nécessaires pour prospérer. Je pense que tous ensemble, nous pouvons contribuer à développer ce secteur dans l'objectif de créer plus de valeur et de richesse dans le respect d'un commerce local équitable pour chaque acteur. Je crois en l’importance de ce travail collaboratif et je crois surtout à la place prépondérante des femmes dans cette mission.

Citez nous un ou quelques échecs ou leçons apprises par celle que vous êtes aujourd'hui.

C'est un peu difficile pour moi de répondre à cette question car nous sommes à nos débuts, on va traverser beaucoup de choses. En tout cas la leçon apprise c'est de ne jamais baisser les bras, croire au changement et ça me rappelle la chanson ''change gonna come" (qui signifie le changement viendra), parce que ça viendra. Un moment dans notre vie on sera triste, éprouvé, perdu mais il ne faut jamais baisser les bras, il faut aller loin. Si nous voulons aider il faut accepter de passer par certaines choses car ce sont ces choses qui nous définissent et c'est de là que nous allons puiser notre force. Il ne faut donc jamais baisser les bras.

Quels sont vos projets d'avenir?

Ils sont nombreux. Je suis une femme de terrain, je n'hésite pas à contribuer au rayonnement de plusieurs secteurs grâce à mes ressources et mes moyens et c'est ce qui fait ma force. J'ai des projets en cours dans les domaines comme l'humanitaire, la culture, l'environnement, le secteur laitier bien entendu, la démocratie, la bonne gouvernance, etc. Je devais lancé au cours de l'année 2020 un événement (annuel) qui a malheureusement été reporté à cause de la crise sanitaire liée au Coronavirus. L’événement s'appelle BK'Walu (en Peul) ce qui signifie "l'aide de Boubou Koita" en hommage à mon Papa. L'objectif de l'événement a pour but de venir en aide, en toute transparence, aux enfants défavorisés et malades ainsi qu'aux veuves, dans un cadre associant la culture à l'humanitaire. Un événement lors duquel les stylistes présenteront leurs collections au public, une manière de promouvoir la créativité et le ''made in Mali". Enfin l'accès à l’événement coûtera une somme symbolique dont la collecte servira à financer divers projets dans la santé et le social. C'est un projet qui me tient à cœur car je sais ce que veut dire vivre dans le dénuement. J'ai aussi un projet dans le cadre environnemental, au sein du mouvement Mali Propre, en collaboration avec des Organisations Non Gouvernementales (ONG), d'autres associations, mais aussi des Slameurs et des Comédiens engagés qui veulent prêter leurs images à la cause. Nous déploierons nos efforts dans le lancement d'une campagne digitale pour sensibiliser la population sur les enjeux environnementaux grâce à l'adoption de gestes civiques dans le but du maintien de l'hygiène et de la propreté pour un Mali propre.

Concernant le secteur laitier, je compte impliquer davantage les femmes dans la fabrication des produits laitiers de l'entreprise Lait Honorable. Enfin dans les domaines de la communication et du journalisme qui me passionnent et dans lesquels j’évolue professionnellement, j'ai l'ambition d'être parmi les meilleurs. Ce sont également des domaines que je compte associer à tous mes projets afin de mieux les communiquer. Je suis entrain d'écrire un livre qui sortira bientôt. Un livre dans lequel je vais parler de beaucoup de choses. Je garde la surprise mais c'est pour bientôt. J'ambitionne aussi de faire la politique parce que pour moi c'est important, surtout au Mali. Dans notre société, les femmes ne pensent pas à cela en général. Elles préfèrent plutôt devenir des militantes féministes en défendant les droits des femmes sur les réseaux sociaux. Moi je pense qu'il faut être sur le terrain, oser, être en face de la réalité non pas pour faire la même chose que les hommes mais pour me prouver que je peux aussi, en tant que femme, changer certaines choses, c'est pour cette raison que je veux faire de la politique et pourquoi pas être un jour Députée ou Ministre dans cette voie. La politique m’intéresse parce que c'est quelque chose qui fait partie de mon histoire familiale, en effet mon Papa a été Députée pendant 10 ans.

Si vous deviez remercier quelques personnes, qui sont elles et que représentent-elles pour vous ?

Je tiens à remercier :

• mon Papa, il est ma vie, ma force, mon modèle, c'est lui qui m'a enseigné ''l'action vaut mieux que la parole". Et c'est pourquoi je priorise l'action dans tous les aspects de ma vie, que cela soit familial, amical, relationnel et professionnel. C'est bien de penser, de donner des conseils mais c'est encore mieux de prouver par l'action. C'est ce que je suis, c'est pourquoi je suis entière dans toutes mes relations et c'est ce que j'attends des autres dans la limite du possible. 
• ma Maman, 
• mes frères et sœurs,
• ma famille,
• mes amis,

Que pouvez-vous conseiller aux jeunes générations pour atteindre leurs objectifs?

Je leur conseille tout simplement d'oser, car la plus belle manière de se lancer c'est de passer à l'action, de quitter l'étape théorique et d'être dans la pratique car c'est là qu'on apprend à se former, innover et contribuer au développement. En tant que jeune, je me pose énormément de questions, comme par exemple : pourquoi certaines choses m’arrivent? Parce qu'à chaque fois que je postule pour un concours, ou une formation, c'est difficile, car, soit ça ne marche pas soit je rencontre certaines difficultés. J'ai l'impression de lutter, d'être un stratège pour que ça marche. Je me dis que s'il faut passer par là je l'accepte et je suis prête. En termes d’échec je dirai que je ne gère pas bien mon argent, je ne sais pas si c'est parce que je suis généreuse mais tout de suite ça ne me dérange pas de partager, d'aider. Avec le recul je me dis que j'aurai pu mieux employer certaines ressources financières dans d'autres contextes et pour d'autres objectifs.

Citez 3 bienfaits immédiats de l'entrepreneuriat pour l'Afrique

Je cite :

• la connaissance, 
• la valorisation des produits locaux et,
• la création d'emplois pour les jeunes.

Quelle est la citation parfaite qui résume votre vie?

" Si tu es sincère, honnête et vrai . Tu auras une place . Car l'important ce n'est pas d'aller vite c'est d'aller jusqu'au bout...". Fatoumata Boubou

Quelques mots sur Arcare Concept

Je tiens sincèrement à remercier Soumaila Diakité, le fondateur d'Arcare Concept. Je le félicite et l'encourage car son initiative est excellente, exceptionnelle et innovante. Je conseillerai à toute l'équipe d'Arcare Concept d'être sincère et originale afin d'aller loin. Je demanderai personnellement à Monsieur Diakité, d'être lui et de continuer à nous impressionner. Enfin Diakité, je te demanderai de ne jamais oublier Dieu, car c'est important de savoir d'où l'on vient, qui nous sommes et connaitre ses limites, de toujours associer Dieu à tous tes projets. De toujours garder à l'esprit qu'on est de passage, qu'on fasse du bien ou du mal on va partir alors le plus important ce sont les bonnes choses que nous allons laisser et c'est ça qui va motiver tes enfants et d'autres personnes à faire encore mieux. J'insiste sur ce point en m'inspirant de mon Papa. Il n'est plus là mais c'est comme s'il est là, toujours à mes cotés. C'est l'image que chaque enfant veut garder de son Papa ou de sa Maman ou une personne qui a été chère pour lui. Ainsi je te demanderai de ne jamais oublier Dieu, de prier, je te fais confiance, bonne chance et je te souhaite tout le bonheur. Arcare Concept aujourd'hui, Arcare Concept pour toujours, merci du fond du cœur.

Arcare Concept & vous!

Pionnière dans la communication digitale au près des entreprises, des associations et des collectivités locales, Arcare Concept (ou l'Agence Concept 4'part) a comme objectif de vous accompagner vers des solutions simples et efficaces en termes de relation publique : imaginer, concevoir, réaliser les stratégies digitales dans un contexte numérique et technologique qui évolue en permanence. Notre Agence a progressivement mis en place les différents packages face aux demandes diverses et récurrentes de notre communauté de collaborateurs professionnels. Avec l'Agence Concept 4'part, vous ne verrez plus la communication digitale de la même manière : pour chaque package choisi, vous contribuez financièrement à la promotion d'un entrepreneur ou d'un porteur de projet.

Soumaïla DIAKITE

Contact : soumaila.diakite@gmail.com

Téléphone : 06 65 57 09 87