#No169
La jeunesse actuelle bouge et va au bout de ses ambitions. Cette action d'accomplissement est une fierté pour elle qui se retrouve reléguée au rang de génération sacrifiée. Heureusement que des parcours comme celui de Kalidou Sy nous prouve le contraire et nous dit qu'à la base toute génération est en suspens et qu'il faut travailler dur pour réussir. Né de Parents immigrés Sénégalais, celui qui est aujourd'hui l'un des Journaliste correspondant pour la chaîne internationale France 24 au Burkina Faso a dû se battre pour faire partie de l'élite qui nous informe au quotidien. Misant sur son authenticité, sa différence qui fait sa force, sa détermination et sa capacité à tourner les faiblesses en avantages, Kalidou nous parle de son parcours qui commença en France mais continue en Afrique, terre d'opportunité qui attire de plus en plus ses fils (issus de l'immigration mais aussi ceux de la diaspora) pour participer à son développement. Du secteur des assurances à une carrière de Journaliste Correspondant au Burkina Faso, Kalidou est un rofessionnel polyvalent qui donne une vision pragmatique de la vie : il faut avoir une vision et travailler avec sincérité, sérieux et astuce pour la réaliser. Il nous apprend aussi que notre culture, nos racines, notre langue et l'éducation de nos parents contribuent énormément à notre réussite professionnelle. Nous vous laissons le découvrir à travers un parcours inspirant.
Pouvez-vous vous présenter à nos lectrices et lecteurs s'il vous plaît ?
Bonjour, je suis Kalidou Sy, j'ai 33 ans, je suis Correspondant Journaliste au Sahel, précisément au Burkina Faso pour la Chaine d'Information internationale France 24 depuis 2016. Je suis d'origine Sénégalaise, par mon Père et ma Mère, qui viennent du Fouta, une région au nord du Sénégal, à la frontière de la Mauritanie.
Si vous deviez vous définir en 3 mots, que choisiriez-vous de nous dire et pourquoi ces qualités ?
Je suis :
- croyant, cela peut toucher la spiritualité mais il s'agit aussi de croire en ce qu'on fait lorsqu'on se lance dans un projet ou quoi que ce soit. Moi j'ai toujours eu la foi en ce que je fais sinon je ne me serai pas lancé. C'est le minimum d'avoir la foi.
- travailleur, parce que c'est la base. Parce que sans travail on ne peut aller nulle part. Il y a beaucoup de personnes qui ont du talent et qui ont échoué parce qu'ils n'ont pas travaillé. Le talent c'est le travail. Car sans travail ce n'est pas garanti de réussir. Le travail c'est ce qui a fait de moi ce que je suis maintenant.
- humble, car il faut toujours avoir les pieds sur terre, se rappeler d'où l'on vient, des moments difficiles et se remettre en question tous les jours et se dire face à ses réalisations qu'elles ne sont que des étapes pour parvenir à quelque chose de plus grand.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Je suis né en France, j'y ai grandi dans une Ville qui s'appelle Bezons (Val d'Oise, 95), j'y ai fait ma scolarité, du primaire au collège. Ensuite j'ai fait mon lycée à Argenteuil (Lycée Romain Rolland). J'ai fait un Bac STG (actuellement STMG). Après mon Bac obtenu en 2008 dans un Lycée de ZEP, je ne savais pas trop quoi faire et je n'ai pas bénéficié d'une orientation efficace. J'ai donc été à la Fac comme beaucoup de mes camarades. J'ai fait une année en Psychologie, puis en Histoire, deux expériences enrichissantes dans mon parcours car j'ai pu découvrir par moi-même les réalités de l'enseignement supérieur.
La Fac a été un lieu où j'ai rencontré des personnes différentes, avec des niveaux sociaux différents, originaires d'endroits différents. Après la Fac j'ai fait un BTS Assurance dans une École d'Assurance parce que je voulais avoir un diplôme solide. Parce qu'à la Fac je ne savais pas trop où j'allais même si j'ai appris beaucoup de choses. Mais le BTS ne me plaisait pas bien que j'ai obtenu mon diplôme. Après j'ai travaillé 1 an dans une entreprise d'assurance. Ensuite j'ai passé une prépa journalisme grâce à une association qui s'appelle ''la chance en concours", elle fait des prépas dans les écoles de journalisme, gratuitement pour les personnes issues de la diversité, comme moi. J'ai candidaté et j'ai été pris. En parallèle je travaillais, à la fin de ma prépa j'ai passé le concours pour l'école de Journalisme de Toulouse, ensuite j'ai eu le concours. J'ai fait une formation de 3 ans qui s'est terminée en 2016.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le métier de journaliste ?
Il y a beaucoup de métiers dans le Journalisme. Je suis Journaliste Correspondant pour France 24 au Burkina Faso. Mon rôle c'est d'être les yeux et les oreilles de France 24 au Burkina Faso. Dès qu'il se passe quelque chose, un événement, quoi que ce soit, je dois leur rapporter. Je dois faire un reportage. Je dois faire un duplex (une explication ou des chroniques). Je suis le Répresentant de France 24 au Burkina Faso.
Après votre formation en France vous évoluez dans une structure implantée au Burkina Faso, optez pour l'Afrique a-t-il été un choix? Si oui pourquoi?
J'ai fait une école de Journalisme à Toulouse, sur 3 ans, entre 2013-2016. J'ai toujours voulu travailler sur l'Afrique (ses réalités) quand je serai Journaliste. Au départ, je voulais être Journaliste quand je suis sorti du Lycée. Mais je ne savais pas trop comment faire pour y parvenir. Je savais vaguement qu'il fallait être dans des écoles payantes et très chères. Je ne savais pas trop et je n'avais pas les moyens de mes ambitions. J'ai gardé ça dans le coin de ma tête tout en allant à la Fac, puis à l'École d'Assurance pour avoir mon BTS.
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C'est durant mon BTS et grâce à mon travail dans l'entreprise d'Assurance que j'ai réussi à économiser. Grâce à mes économies j'ai pu payer mes 3 années de formation à l'école de Journalisme de Toulouse. Ensuite j'ai fait un stage à France 24 au sein du Journal de l'Afrique. Un stage qui s'est très bien passé et à la fin duquel j'ai dit à mon Chef que je suis disponible pour aller bosser en Afrique, dans n'importe quel pays, en tant que Correspondant. J'étais motivé et 3 mois après il m'a proposé le Burkina Faso. Et je travaille là-bas depuis 6 ans. C'est un pays que je ne connaissais pas et petit à petit j'ai fait mon chemin.
Que pouvez-vous conseiller aux jeunes issus de la diversité pour mener une carrière brillante dans le journalisme ?
Le conseil que je pourrai leur donner c'est de garder leur authenticité, leur spécificité. C'est-à-dire que le Journalisme est un milieu de privilégiés avec peu de diversité sociale, ethnique ou socioprofessionnelle (ceux qui sont issus de familles ouvrières ou les métiers assimilés). Il suffit de regarder la télé pour voir ça. Il ne faut pas faire preuve de complexe et avoir de l'ambition de montrer que nous avons la même capacité, les mêmes intelligences et je pense qu'avec le travail cela payera. Et surtout être irréprochable à travers le sérieux dans son travail : il faut montrer qu'on travaille aussi bien voire mieux que les personnes de statut social ou de milieu différents, il n'y a pas de raison.
"Mais depuis que je suis venu au Burkina Faso (zone Sahel), il y a beaucoup de Peuls et donc je dis merci à mes Parents de m'avoir appris la langue parce que j'ai un avantage sur beaucoup de mes confrères et collègues correspondants sur place parce que je parle une des langues (les plus parlées). Cet avantage est une force. "
Il faut avoir la dalle et montrer qu'on est aussi intelligent et compétent. On a fait les mêmes écoles, eu les mêmes diplômes, parfois même mieux. On parle plusieurs langues, ce qui est une richesse. Par exemple, mes Parents sont Peuls, à la Maison, on parle le Puular. Quand j'étais petit, je me disais que le Peul me servira juste pour parler avec mes Parents ou ma famille. Mais depuis que je suis venu au Burkina Faso (zone Sahel), il y a beaucoup de Peuls et donc je dis merci à mes Parents de m'avoir appris la langue parce que j'ai un avantage sur beaucoup de mes confrères et collègues correspondants sur place parce que je parle une des langues (les plus parlées). Cet avantage est une force.
Citez-nous un ou quelques échecs et les leçons apprises par vous
La première leçon c'est que le travail paie. Il ne faut pas se mettre de limite ni de barrière, il faut avoir du culot. Moi dans tout ce que j'entreprends je me dis que tout est possible. De toute façon je n'ai rien à perdre. Si ça marche c'est extraordinaire et si ça ne marche pas, tant pis, je passe à autre chose. Si demain, par exemple, on m'annonce que je peux interviewer le Président Joe Bidden, je ne me dirai jamais que c'est impossible. Je vais essayer par tous les moyens et si ça marche tant mieux et si ça ne marche pas tant pis. Je pense qu'il ne faut pas avoir de complexe et avoir du culot. Par exemple, tous mes stages et emplois obtenus se sont faits sans envoi de CV. J'ai essayé de changer de stratégie.
"J'ai réfléchi à une stratégie : il faut que je retrouve absolument le numéro de chaque journaliste, présentateur ou animateur de l'émission qui m'intéresse et je vais les contacter directement pour avoir un stage ou un travail. J'ai fait ça avec France 24, RFI, Médiapart et à chaque fois ça a marché. Du coup maintenant j'ai gardé cette technique. Donc dès que je veux une opportunité je ne passe plus par le 1 000 feuilles administrative, je me mets en tête de trouver le numéro de la personne-ressource qui peut m'aider à saisir l'opportunité de la manière la plus efficace. "
C'est-à-dire que lorsque j'étais en école de Journalisme, pour avoir un stage j'avais envoyé au moins 200-300 CV sans réponse. J'ai réfléchi à une stratégie : il faut que je retrouve absolument le numéro de chaque journaliste, présentateur ou animateur de l'émission qui m'intéresse et je vais les contacter directement pour avoir un stage ou un travail. J'ai fait ça avec France 24, RFI, Médiapart et à chaque fois ça a marché. Du coup maintenant j'ai gardé cette technique. Donc dès que je veux une opportunité je ne passe plus par le 1 000 feuilles administrative, je me mets en tête de trouver le numéro de la personne-ressource qui peut m'aider à saisir l'opportunité de la manière la plus efficace. Je me dis qu'il ne faut pas avoir de complexe, ce sont des gens comme nous. Ils sont passés pas des épreuves comme nous.
Quels sont vos projets d'avenir?
J'ai toujours dit que si je n'étais pas Journaliste j'aurai aimé être Pro. Donc pourquoi pas ouvrir une école de Journalisme, donner des formations de Journalisme aux gens issus de la diversité. Un institut ou une école qui pourrait aider les gens de partout, à s'imprégner du milieu de Journalisme et à se former au Journalisme.
Si vous deviez remercier quelques personnes, qui sont-elles et que représentent-elles pour vous ?
Je remercie les Parents, parce que beaucoup de personnes issues de la diversité, appartenant à ma génération, sont issues de parents qui sont venus d'Afrique, qui ont quitté leur famille, pour aller dans un pays où ils ne comprenaient pas la langue, où ils étaient considérés comme des étrangers, des citoyens de seconde zone. Ils ont sacrifié une partie de leur vie pour notre bien-être, pour qu'on ait un avenir, une bonne éducation. Je ne remercierai jamais assez mes Parents de m'avoir permis de grandir dans un pays stable, libre, démocratique (la France). On ne se rend pas compte des avantages que nous avons en France. Mais en tant que Journaliste Correspondant ayant fait beaucoup de pays d'Afrique, je pense qu'on ne peut pas dire que la France est un pays de dictature, c'est un pays libre. Donc je remercie mes Parenrts qui se sont sacrifiés (et le mot n'est pas assez fort). Ils ont quitté leur habitude de vie, ils ont vécu des moments de solitude, ils ont accepté des emplois compliqués et peu valorisants pour notre bien-être.
Que pouvez-vous conseiller aux jeunes générations pour atteindre leurs objectifs?
Je leur conseille la persévérance et le travail : ne lâchez rien, continuez à travailler et c'est vrai que c'est dur. Parfois on a envie de lâcher, il y a des moments d'échec et de doute. Mais je vous jure que sur le long terme, le travail paie et c'est prouvé. Avant je n'y croyais pas. Si on m'avait dit, 10 ans en arrière que je serai Journaliste Correspondant pour une grande chaîne internationale je ne l'aurai pas cru. Mais qu'est ce qui m'a amené là ? Le travail. Ne rien lâcher, ayez la persévérance, le culot, l'ambition, donc c'est ça que je voudrais conseiller aux jeunes générations : croyez en ce que vous faites, ne vous sous-estimez pas, n'ayez aucun complexe, soyez persévérants, travaillez et je vous promets qu'un jour vous serez récompensés.
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" Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle." Paulo Coelho
Quelques mots sur Arcare Concept
Je trouve que c'est une initiative très intéressante et très intelligente aussi, de vouloir créer un lien entre des personnes qui pourraient être complémentaires et intéressantes les unes pour les autres et qui ne se connaissent pas. Je pense que c'est très intelligent de vouloir créer une communauté (c'est de cela qu'il s'agit) d'entrepreneurs, de gens qui ont des projets, des ambitions. Je trouve que Arcare Concept c'est vraiment une initiative qui est très très très intéressante et qui a de l'avenir.
Si vous deviez recommander notre blog quelques personnes qui incarnent le leadership autour de vous, qui sont-elles et quelles sont leurs activités ?
Je recommande :
- Samba Bathily, Entrepreneur Philantrope Malien, c'est une personne qui aime l'Afrique, qui adore les Africains, qui se bat pour le développement de l'Afrique. C'est un Entrepreneur Malien qui aide toutes les personnes de bonne volonté en Afrique ou dans la diaspora, qui ont des projets d'entreprise, qui ont des projets tout court. Il aide sur le plan financier mais aussi sur d'autres plans. C'est quelqu'un qui est très connu, qui connaît tous les Présidents du continent, en même temps il est d'une telle humilité, d'une telle discrétion, d'une telle gentillesse, c'est un bourreau de travail. Pour moi c'est un modèle.
- Amed Moussa Diallo, Burkina bé, il a créé l'IAM en 2007 avec seulement 300 000 Fcfa soit moins de 500 €. Ce que j'aime bien dans son parcours c'est qu'il est presque parti de rien parce qu'il a créé en 2007 l'IAM, une École de Commerce au Burkian Faso. Je crois que c'était une des premières de son nom et maintenant l'IAM est une grande École de Commerce.
- Harouna Dia, un Entrepreneur Sénégalais qui vit depuis plus de 20 ans au Burkina Faso. Il vient de la même région que mes Parents au Sénégal, le Fouta. Son parcours est incroyable, digne d’un film. Quand il était enfant il accompagnait son Père au champ et était inscrit à une École Coranique pour apprendre l’Arabe. Puis un jour son Grand Père lui dit d’aller à l’École Française alors que toute sa famille était contre. Malgré tout, il s’est battu pour rester à l’École Française puis est allé étudier en France dans un lycée d’excellence puis aux États-Unis pour devenir aujourd’hui Entrepreneur philanthrope tout en gardant cette humilité et cette discrétion que lui a inculqué sa famille. Aujourd’hui c’est l’un des hommes les plus influents du Sénégal et du Burkina Faso.
Soumaïla DIAKITE
Soumaila Diakité est le Fondateur de la start-up Arcare Concept. Il est spécialisé dans la création, le conseil et l'accompagnement des entrepreneurs, notamment dans leur communication et leur stratégie digitale. Il anime également des formations dans la communication digitale des institutions (Collectivités Publiques, Associations, Professions Liberales et Entrepises). Les tarifs sont indicatifs et s'adaptent aux réalités économiques des pays où sont situés nos collaborateurs (France, Mali, espace francophone).
Contacts : soumaila.diakite@gmail.com / Téléphone : 0033 6 65 57 09 87 / Région Hauts-de-France, France
Arcare Concept - Le Blog est un blog dédié à la promotion, la valorisation, la mise en lumière des accomplissements sur le plan individuel et collectif. Il s'agit d'une campagne stratégique (sur le court, moyen et long germe), une institution de guerre économique au service des talents, des leaders, des parcours singuliers, des projets et des entreprises qui concourent au rayonnement de l'espace francophone. Notre média souligne avec attention son intérêt pour la diversité, notamment les personnes issues de la communauté africaine qui osent faire bouger les lignes pour montrer une autre Afrique. Une Afrique qui se traduit par l'ambition, la créativité, l'humanité, la promotion de la culture de l'excellence, l'évolution (dans le bon sens) mais aussi le partage des valeurs traditionnelles et ancestrales (utiles) sans oublier la modernité. Grâce à ce blog nous avons interviewé des hommes et des femmes aux parcours fascinants. Des exemples de réussite sur nos territoires, parmi la diaspora africaine à travers le monde et dans de nombreux domaines (beauté, cinéma, musique, santé, beauté, communication...). La puissance des médias est humainement, socialement, économiquement illimitée dans un contexte d'avènement des technologies de l'information et de la communication. Les Africains d'origine et ceux de la diaspora doivent donc s'unir pour faire bloc, à ce manque de présence (active) de leur part dans la sphère médiatique car ils sont peu ou pas représentés. Entre les deux perspectives nous avons une communauté mal représentée par les médias qui sont rarement bienveillants (dans un cas) ou peu compétents en la matière (dans d'autres cas) car ignorants face à nos réalités.
"Les Africains d'origine et ceux de la diaspora doivent donc s'unir pour faire bloc, face à ce manque de présence (active) de leur part dans la sphère médiatique car ils sont peu ou pas représentés. Entre les deux perspectives nous avons une communauté mal représentée par les médias qui sont rarement bienveillants (dans un cas) ou peu compétents en la matière (dans d'autres cas) car ignorants face à nos réalités."
La communauté africaine a besoin de médias comme Arcare Concept - Le Blog qui facilite la promotion ainsi que la valorisation du parcours de ses invités, celle de leurs produits, services ou professions sans oublier que nos contenus favorisent le réseautage et la mise en relation entre les professionnels. Enfin ce qui fait la spécificité du média Arcare Concept - Le Blog c'est notre politique RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises cliquez sur Modibo Charity Concept, pour en savoir plus) qui consiste à promouvoir financièrement des porteurs de projet à travers la rédaction d'articles de ce genre pour les entreprises, les associations, les collectivités territoriales, les start-up, la société civile et les porteurs de projet. Avec notre rémunération nous finançons un porteur de projet (ou plusieurs). Le financement de ces projets se fait sur 2% de nos ressources financières par article écrit.
Avec plus de 150 articles à notre actif, la connaissance du terrain et les aspirations de la jeunesse, nous sommes arrivés à la conclusion, chez Arcare Concept - Le Blog, que l'Afrique n'est plus effrayée par le succès, avec ou sans les diplômes qui créent un décalage dévalorisant entre le monde francophone et la population active. Durant des années ce décalage emprisonne les potentiels, étouffe les perspectives, détruit des avenirs dans l'espace francophone et plus particulièrement dans l'Afrique francophone. Ce décalage qui consiste à croire que c'est le diplôme qui fait la réussite, détermine, souvent de façon réductrice, les aptitudes des hommes et des femme qui les acquièrent. Pourtant le pourcentage de jeunes diplômés (et multidiplômés) ne cesse de s'accroître au sein de la communauté des chômeurs et des personnes sans perspectives d'avenir.
Tandis que les jeunes ambitieux qui connaissent leur valeur et savent mettre en valeur leur compétence ainsi que leur portefeuille (d'adresses) arrivent à exceller dans leur domaine professionnel, avec ou sans diplôme classique. Ceux qui frappent aux bonnes portes, au bon moment, qui bravent des obstacles inimaginables finissent par développer une grande empathie pour les autres.
"Ils finissent par développer un leadership à cause de leur expérience humaine qui les fait mûrir et surtout à cause des épreuves que l'écolier ou l'étudiant ignorent tout simplement, à l'exception de ceux qui ont eu un parcours extraprofessionnel dynamique. Parler de cette réalité encore mal comprise par nous (les francophones) pour espérer en sortir sur le moyen et long terme nous semblait nécessaire. De ce fait il devient urgent de songer aux solutions pour résoudre cette réalité vis-à-vis de laquelle nos pays accusent un grand retard, malgré des prises de conscience constatées."
Ils finissent par développer un leadership à cause de leur expérience humaine qui les fait mûrir et surtout à cause des épreuves que l'écolier ou l'étudiant ignorent tout simplement, à l'exception de ceux qui ont eu un parcours extraprofessionnel dynamique. Parler de cette réalité encore mal comprise par nous (les francophones) pour espérer en sortir sur le moyen et long terme nous semblait nécessaire. De ce fait il devient urgent de songer aux solutions pour résoudre cette réalité vis-à-vis de laquelle nos pays accusent un grand retard, malgré des prises de conscience constatées.
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- Rédaction de storytelling à partir de 250€
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