Alassane DIABATÉ nous a fait l'honneur de nous accorder une interview sur son parcours excellent, motivant, encouregeant pour la jeunesse consciente, serieuse, ambitieuse, travailleuse, celle qui veut faire de son parcours une occasion avec leur destin, celui de leur milieu social, voire de leur pays. Issu d'une famille modeste, il a fait des études une priorité, à une époque où le Mali etait reputée pour sa culture d'excellence sur le plan scolaire, ce qui lui a permis d'obtenir une bourse d'étude française, après son Baccalauréat en Économie obtenu au Lycée Technique de Bamako, un établissement consideré à l'époque, comme une référence dans la qualité de son programme de formation. Le parcours d'Alassane témoigne également de son ouverture d'esprit à travers sa mobilité, pendant ses études supérieures en France (Marseille, Montpellier, Rennes, Paris) et sa carrière professionnelle en Afrique (Mali, Tchad, Kenya, Tunsie, Côte d'Ivoire).

"Dans une certaine mesure, la mobilité apporte le dynamisme, l'ouverture d'esprit, une intuition developpée et des connaissances transversales à une carrière professionnelle. Tel est le cas d'Alassane qui a su nous faire voyager à travers les potentiels de notre pays, le Mali, de notre culture tres diversifiée et de notre parcours individuel parsemé de victoires et d'apprentissage. Cele est peut être dû à sa casquette d'Enseignant, pendant 10 ans à l’Institut des Hautes Études Internationales et du Développement de Genève (IHEID). Celui qui a eu l'opportunité de travailler en Afrique de l'Est (Afrique anglophone), du centre et de l'ouest (Afrique francophone) et au Maghreb, a eu le temps, l'opportunité et le réseau nécessaire pour amasser une expérience profitable au Mali dans les années à venir."

Dans une certaine mesure, la mobilité apporte le dynamisme, l'ouverture d'esprit, une intuition developpée et des connaissances transversales à une carrière professionnelle. Tel est le cas d'Alassane qui a su nous faire voyager à travers les potentiels de notre pays, le Mali, de notre culture tres diversifiée et de notre parcours individuel parsemé de victoires et d'apprentissage. Cele est peut être dû à sa casquette d'Enseignant, pendant 10 ans à l’Institut des Hautes Études Internationales et du Développement de Genève (IHEID). Celui qui a eu l'opportunité de travailler en Afrique de l'Est (Afrique anglophone), du centre et de l'ouest (Afrique francophone) et au Maghreb, a eu le temps, l'opportunité et le réseau nécessaire pour amasser une expérience profitable au Mali dans les années à venir. Il nous confie, par la même occasion, son envie de partager cette expérience avec la jeunesse malienne, les organisations locales ou autres structures d'accompagnement qui participent au développement de nos territoires (capitale, grandes et moyennes villes, villages). Vous souhaitez bénéficier des conseils d'Alassane DIABATÉ, sur des questions liées au développement, l'économie, la sociologie, les finances? Contactez le sur sa page Facebook en cliquant sur le lien : https://www.facebook.com/diabate.alassane

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs s’il vous plait

Je me nomme Alassane DIABATÉ, de nationalité malienne, marié et père de quatre charmants enfants, deux filles et deux garçons. Présentement, je suis Économiste principal à la Banque Africaine de Développement (BAD) à Abidjan.

Si vous devez vous définir en 3 mots, que choisirez-vous de nous dire et pourquoi ces qualités

Je dirai :

• travail,
• fidélité,
• humilité.

Travail : comme on le dit souvent l’Islam a cinq piliers. Seulement il y a un sixième pilier caché par les érudits, c’est le travail. Pour accéder au Paradis, l’homme doit vivre de la sueur de son front (le travail). La réputation de travailleur rigoureux et acharné m’a permis de changer la trajectoire du destin que la société me réservait. Je suis reconaissant d'être quelqu'un qui gagne bien sa vie à la sueur de son front.

Fidélité : Je trouve que mes amis sont mon principal trésor, une richesse que l’on entretient chaque jour. Mes amis ont été déterminants dans ma vie, autant professionnelle que privée, d’ailleurs, plus que ma famille. De bons amis ou compagnons permettent souvent d’atteindre nos objectifs et de surmonter les obstacles parfois vus comme infranchissables.

Humilité : le succès est en réalité une œuvre commune. Donc, je demeure toujours la même personne en toute circonstance. Pour avoir été issu, moi-même, d’une famille démunie, je suis aussi bien à l’aise avec les plus démunis qu'avec des personnes d’un plus haut rang social ainsi que les intellectuels (milieu cultivé au sens africain du terme différent de diplômés) avec qui je partage un réel intérêt pour les débats de fond et le partage d'idées autour des problématiques auxquelles nos sociétés africaines sont confrontées. Je continue d’apprendre sur la vie à travers ces échanges diversifiés et enrichissants.

Pouvez vous nous parler de votre parcours

En scolarité, j’ai commencé mon parcours à l’école fondamentale de N’Tomikorobougou C à Bamako, puis j'ai poursuivi à l’école fondamentale de Daoudabougou A où j’ai passé mon entrée au collègue (CEP à l'époque), ensuite j'ai été à l’école de Sogoniko II où j’ai passé mon Diplôme d’Étude Fondamentale (DEF). J’ai effectué mon lycée au Lycée technique de Bamako, sanctionné par le Baccalauréat malien et une bourse FAC (Fonds d’Aide et de Coopération) du gouvernement français. Jai démarré mon séjour en France à l’Université d’Aix Marseille II, où j'ai obtenu mon Diplôme d'Études Universitaires Générales (DEUG), j'etais sur le campus d’Aix-en-Provence. J'ai poursuivi mon cursus en Licence et Maitrise à l'Université de Montpellier I. Par la suite l'Université de Rennes I m'a accueilli pour mon Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (DESS). J'ai poursuivi à Paris I – Panthéon Sorbonne pour obtenir un Diplôme d’études approfondies (IEDES) pour entamer un Doctorat de Sciences Économiques à Paris 9 - Dauphine. Vous aurez constaté que j’ai beaucoup changé de villes, uniquement pour éviter de me sédentariser. Il faut dire que 48 heures seulement après mon arrivée en France j’ai écrit à mes Parents pour leur dire que je ne veux pas rester en France. Le changement fréquent de villes était voulu et je me déplaçais toujours avec une valise et un sac à dos.

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De retour au Mali, après les études, les choses n’ont pas été du tout facile. Sans relation au départ, il fallait tout essayer sans jamais perdre le moral. Je n’ai jamais douté de moi. J’ai débuté ma carrière avec un salaire de 100.00 FCFA, toujours payé en liquide car pour moi la chance est dehors et pas au tour du thé ou dans la réjouissance. C’est ainsi que j’ai rencontré de bonnes personnes, puis, de recommandations à recommandations j’ai gravi les échelons. J’ai beaucoup appris à la Société d’Équipement et de Travaux (SETRA) avec Moctar Maciré DIAKITÉ qui est une bibliothèque (sommité) de la société malienne intellectuelle. Ensuite j'ai été recommandé au sein de Koni-expertise, auprès de l’ancien Ministre Konimba Sidibé, une bête de travail et de rigueur, très pointillé sur les détails. Parmi les missions de notre équipe, il y avait le suivi du projet de préparation du premier Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), sous la direction d’un homme exceptionnel au grand cœur, Sekouba Diarra. Ce projet etait financé dans le cadre d'un contrat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement du PNUD.

"Le succès de cette mission m’a ouvert les portes des bureaux du Fonds Monétaire International (FMI) dans le cadre de la mission résidente du Mali, comme Économiste national. J'ai eu l'opportunité d'être le premier à avoir occupé ce poste nouvellement créé. J’y suis resté pendant 8 ans et j'ai travaillé avec des hommes brillants comme John Calvin Williams, Abdoul Aziz WANE et bien d’autres. Après le FMI, j’ai rejoint la coopération technique allemande GTZ (devenue GIZ) comme Conseiller Technique Principal, j'ai été le premier non allemand à avoir occupé ce poste au Mali. C’est en 2010, que j’ai rejoint la Banque Africaine de Développement, successivement aux départements Afrique du Nord (Tunis), Afrique de l’Est (Nairobi), Afrique Centrale (Ndjamena) et depuis Mai 2021 j'évolue au siège (Abidjan) à la Direction des Économies Pays (ECCE)."

Le succès de cette mission m’a ouvert les portes des bureaux du Fonds Monétaire International (FMI) dans le cadre de la mission résidente du Mali, comme Économiste national. J'ai eu l'opportunité d'être le premier à avoir occuper ce poste nouvellement créé. J’y suis resté pendant 8 ans et j'ai travaillé avec des hommes brillants comme John Calvin Williams, Abdoul Aziz WANE et bien d’autres. Après le FMI, j’ai rejoint la coopération technique allemande GTZ (devenue GIZ) comme Conseiller Technique Principal, j'ai été le premier non allemand à avoir occupé ce poste au Mali. C’est en 2010, que j’ai rejoint la Banque Africaine de Développement, successivement aux départements Afrique du Nord (Tunis), Afrique de l’Est (Nairobi), Afrique Centrale (Ndjamena) et depuis Mai 2021 j'évolue au siège (Abidjan) à la Direction des Économies Pays (ECCE). Je précise que, parallèlement, j’ai enseigné l’économie pendant une décennie à l’Institut des Hautes Études Internationales et du Développement de Genève (IHEID). Une activité qui m’a permis de tisser des relations dans de nombreux pays d’Afrique francophones.

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Votre engagement sur les réseaux sociaux motive la jeunesse consciente. Pouvez- vous revenir sur cet engagement

En réalité, je suis arrivé sur les réseaux sociaux pendant mon expatriation en Tunisie car je disposais de temps libre, loin des engagements sociaux de la société malienne (baptêmes, mariages, décès, etc.) qui sont importants, mais nécessitent beaucoup de temps. Les réseaux sociaux étaient un moyen pour moi de garder le contact avec mes amis que je ne voulais pas perdre avec l’expatriation. Par la suite, j’ai compris que les réseaux sociaux sont un puissant moyen de vulgarisation de la connaissance. Je me sers donc des réseaux sociaux pour susciter la curiosité intellectuelle de mes amis, sur des questions diverses, principalement le développement de l’Afrique, la sociologie, la philosophie, etc. Tout sauf la politique.

Quelle est l’importance des seniors sur les réseaux sociaux selon vous.

Aujourd’hui, les jeunes vivent de réseaux sociaux, en ville comme en campagne. Donc si l’on veut participer au développement de la conscience de la jeunesse, il faut aller à leur rencontre par le biais des réseaux sociaux. Il faut les rejoindre là où ils vivent. Avec les réseaux sociaux, on atteint des milliers voire des millions de personnes avec un simple clic. Dans les moments difficiles, la jeunesse a besoin de référence. Pour maintenir l’énergie chez les jeunes, il faut leur prouver que tout est possible dans le combat pour la vie. La résignation conduit à l’échec et à la dépression. Quand les jeunes rencontrent des exemples de parcours à succès chez des gens qui leurs ressemblent, alors ils y croient.

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Le Mali est à un tournant de son histoire. Quel est le rôle des anciens et des jeunes dans la construction de ce renouveau sociétal pour le bien du Mali.

Dans l’histoire de l’humanité, les sociétés ont été confrontées à des questions existentielles (référence au Biologiste Jared DIAMOND « l’effondrement des sociétés »). Le Mali traverse un moment très difficile. Malheureusement, nous l’avons voulu, cherché et nous devons nous assumer. Toutes les valeurs de la société ont été résumées à l’argent. La réussite se résume à l’argent. La culture, qui est la vitrine de ce grand pays, est aujourd’hui celle qui contribue à l’accélération de la déchéance de la jeunesse malienne (référence aux comportements de nos artistes musiciens ou comédiens). Dans ce moment de crise, il revient aux seniors et aux jeunes éveillés de raviver la flamme de l'excellence pour un Mali qui fait rêver, faire comprendre aux générations actuelles qu’une autre voie, plus valorisante, est possible. C’est une mission difficile mais pas impossible.

Citez-nous un ou quelques échecs de la société malienne

L’effondrement de l’école publique est un gros échec. Sans l’école publique beaucoup d’entre nous seraient aujourd’hui des ouvriers. C’est un grand échec. La décadence de la justice est très regrettable, car le peuple ne croit pas en la justice et il sera très difficile d’ancrer le patriotisme dans le cœur des citoyens, sans une bonne justice, qui s'applique à tous de la même manière. La connexion entre la religion et la politique est un gros défi, dans une société analphabète. On a l’impression que le Malien prépare la mort et non la vie. Tout est fait pour casser le ressort des gens au profit dse sociétés commerciales religieuses.

Selon moi, les leçons à en tirer :

• avoir une bonne gouvernance est une condition sine qanun du progrès des nations. Une mauvaise gouvernance nous conduit dans l’abysse.
• la moralisation de la vie publique (la lutte contre la corruption) est indispensable pour bâtir une nation forte tournée vers le progrès, se remettre sur le chemin du développement de manière collective.
• notre culture est très riche. Cependant comme toute culture, c’est dogmatique de croire que tout est bon dans notre culture. Nous devons collectivement penser à la refonder en tenant compte des défis contemporains que nous avons en face de nous pour les années à venir.

Quels sont vos projets d’avenir

Je ne sais pas si l’on peut appeler ça projet mais je souhaite vivement retourner un jour dans mon pays pour vivre parmi les miens et surtout partager ma modeste expérience à l'international avec les jeunes.

"Car en réalité, ailleurs, le monde bouge, comme au Kenya ou en Côte d’Ivoire tout près. Nous devons rêver d’un Mali plus grand, plus fort et plus prospère."

Car en réalité, ailleurs, le monde bouge, comme au Kenya ou en Côte d’Ivoire tout près. Nous devons rêver d’un Mali plus grand, plus fort et plus prospère. Nous n'y arriverons que par le travail, rien d’autre que le travail. Surtout pas que par la prière, ça n’a jamais existé dans l’histoire de l’humanité.

Si vous devez remercier quelles personnes, qui sont-elles et que représentent elles pour vous.

La liste est trop longue et je pourrais en oublier et créer ainsi des frustrations. Je dois beaucoup à mes amis, parfois des anonymes, des maliens comme des non maliens. Ils sont très importants pour moi et presque tous les jours nous échangeons de petits mots amicaux sur les réseaux sociaux. Toutes les grandes décisions de ma vie sont prises après concertation de mes amis. Et dans beaucoup de cas, j’ai changé d’avis car ils avaient raison.

Quelles sont les trois qualités d’un leader

Trois qualités ne sont pas suffisantes pour un leader mais je m’efforcerai de citer 3 comme vous me l’avez demandé :

• la capacité d’écoute,
• la sérénité en toutes circonstances,
• la détermination à atteindre l’objectif.

Que pouvez conseiller aux jeunes pour atteindre leurs objectifs

J’ai l’habitude de dire aux jeunes que dans la vie « tout ce qui est facile est fragile ». Travaillez dur dans la durée, restez sérieux et appréciez son travail sont des clefs du progrès. La politique est un raccourci dangereux pour un jeune.

Citez trois bienfaits de l’entreprenariat pour l’Afrique

L’entrepreunariat est la création de richesses. En Afrique, le rêve de tout jeune est de devenir fonctionnaire de l’État. Malheureusement, l’État ne peut pas recruter tout le monde. Dans certains services de l’État en Afrique, le personnel est assis sous les arbres faute de bureaux suffisants. L’entrepreneuriat permet de :

• lutter contre le chômage,
• demeurer maitre de son destin au lieu de subir la colère d’un patron malveillant (très nombreux en Afrique) et,
• créer la richesse pour la communauté car l’entrepreneur finit par recruter (créer lui-même des emplois), payer des impôts et taxes à l’État pour financer des écoles et des centres de santé. Enfin, c’est la meilleure réponse contre l’immigration par la mer des jeunes africains.

Quelle est la citation parfaite qui résume votre vie

« On ne choisit pas sa famille, l’homme se bâtit ». Laurent FABUIS

Quelques mots sur notre blog

Je vous encourage vivement pour l’excellent travail que vous faites. J’ai été surpris quand vous m’avez contacté et cela démontre votre vision des réseaux sociaux pour les jeunes africains. Au plaisir de vous rencontrer dans un autre contexte.

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Arcare Concept Diary

Soumaïla DIAKITE

Soumaila Diakité est le Fondateur de la start-up Arcare Concept. Il est spécialisé dans la création, le conseil et l'accompagnement des entrepreneurs, notamment dans leur communication et leur stratégie digitale. Il anime également des formations dans la communication digitale des institutions (Collectivités Publiques, Associations, Professions Liberales et Entrepises). Les tarifs sont indicatifs et s'adaptent aux réalités économiques des pays où sont situés nos collaborateurs (France, Mali, espace francophone).

Contacts : soumaila.diakite@gmail.com / Téléphone : 0033 6 65 57 09 87 / Région Hauts-de-France, France

Arcare Concept - Le Blog est un blog dédié à la promotion, la valorisation, la mise en lumière des accomplissements sur le plan individuel et collectif. Il s'agit d'une campagne stratégique (sur le court, moyen et long terme), une institution de guerre économique au service des talents, des leaders, des parcours singuliers, des projets et des entreprises qui concourent au rayonnement de l'espace francophone. Notre média souligne avec attention son intérêt pour la diversité, notamment les personnes issues de la communauté africaine qui osent faire bouger les lignes pour montrer une autre Afrique. Une Afrique qui se traduit par l'ambition, la créativité, l'humanité, la promotion de la culture de l'excellence, l'évolution (dans le bon sens) mais aussi le partage des valeurs traditionnelles et ancestrales (utiles) sans oublier la modernité. Grâce à ce blog nous avons interviewé des hommes et des femmes aux parcours fascinants.

"Les Africains d'origine et ceux de la diaspora doivent donc s'unir pour faire bloc, face à ce manque de présence (active) de leur part dans la sphère médiatique car ils sont peu ou pas représentés. Entre les deux perspectives nous avons une communauté mal représentée par les médias qui sont rarement bienveillants (dans un cas) ou peu compétents en la matière (dans d'autres cas) car ignorants face à nos réalités."

La communauté africaine a besoin de médias comme Arcare Concept - Le Blog qui facilite la promotion ainsi que la valorisation du parcours de ses invités, celle de leurs produits, services ou professions sans oublier que nos contenus favorisent le réseautage et la mise en relation entre les professionnels. Enfin ce qui fait la spécificité du média Arcare Concept - Le Blog c'est notre politique RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises cliquez sur Modibo Charity Concept, pour en savoir plus) qui consiste à promouvoir financièrement des porteurs de projet à travers la rédaction d'articles de ce genre pour les entreprises, les associations, les collectivités territoriales, les start-up, la société civile et les porteurs de projet. Avec notre rémunération nous finançons un porteur de projet (ou plusieurs). Le financement de ces projets se fait sur 2% de nos ressources financières par article écrit.

Lire aussi : À la rencontre de Djibril Diawara : une interview à cœur ouvert

Avec plus de 190 articles à notre actif, la connaissance du terrain et les aspirations de la jeunesse, nous sommes arrivés à la conclusion, chez Arcare Concept - Le Blog, que l'Afrique n'est plus effrayée par le succès, avec ou sans les diplômes qui créent un décalage dévalorisant entre le monde francophone et la population active. Durant des années ce décalage emprisonne les potentiels, étouffe les perspectives, détruit des avenirs dans l'espace francophone et plus particulièrement dans l'Afrique francophone. Ce décalage qui consiste à croire que c'est le diplôme qui fait la réussite, détermine, souvent de façon réductrice, les aptitudes des hommes et des femmes qui les acquièrent. Pourtant le pourcentage de jeunes diplômés (et multidiplômés) ne cesse de s'accroître au sein de la communauté des chômeurs et des personnes sans perspectives d'avenir.

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Tandis que les jeunes ambitieux qui connaissent leur valeur et savent mettre en valeur leur compétence ainsi que leur portefeuille (d'adresses) arrivent à exceller dans leur domaine professionnel, avec ou sans diplôme classique. Ceux qui frappent aux bonnes portes, au bon moment, qui bravent des obstacles inimaginables finissent par développer une grande empathie pour les autres.

"Ils finissent par développer un leadership à cause de leur expérience humaine qui les fait mûrir et surtout à cause des épreuves que l'écolier ou l'étudiant ignorent tout simplement, à l'exception de ceux qui ont eu un parcours extraprofessionnel dynamique. Parler de cette réalité encore mal comprise par nous (les francophones) pour espérer en sortir sur le moyen et long terme nous semblait nécessaire. De ce fait il devient urgent de songer aux solutions pour résoudre cette réalité vis-à-vis de laquelle nos pays accusent un grand retard, malgré des prises de conscience constatées."

Ils finissent par développer un leadership à cause de leur expérience humaine qui les fait mûrir et surtout à cause des épreuves que l'écolier ou l'étudiant ignorent tout simplement, à l'exception de ceux qui ont eu un parcours extraprofessionnel dynamique. Parler de cette réalité encore mal comprise par nous (les francophones) pour espérer en sortir sur le moyen et long terme nous semblait nécessaire. De ce fait il devient urgent de songer aux solutions pour résoudre cette réalité vis-à-vis de laquelle nos pays accusent un grand retard, malgré des prises de conscience constatées.

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